Comme chaque année, la Métropole de Lyon et la Ville de Lyon en partenariat avec l’Université de Lyon, ont décerné le Prix de la Jeune Recherche. Cette année, parmi les 21 candidatures présentées, trois lauréats ont ainsi été désignés, remportant chacun le prix de 5 000 euros pour honorer leurs travaux. Un quatrième projet a été mis à l’honneur en tant que « Coup de coeur du jury » :
Prix Bio santé et société
Remis à Audrey VIALATTE, 31 ans, orthoptiste et docteur en neurosciences (Université Lyon 1).
Elle est actuellement post-doctorante au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CRNL). Son rapport scientifique s’intitule « Caractérisation des dyslexies visuo-attentionnelles, création et développement d’outils de dépistage précoce et de remédiation spécifique ». Son post-doctorat est financé par la SATT Pulsalys puisqu’elle développe à partir de ses travaux de thèse 2 applications : l’une de dépistage précoce (avant l’apprentissage de la lecture) de troubles visuo-attentionnels susceptibles de ralentir l’automatisation de procédures efficaces de lecture. La deuxième est une application de remédiation spécifique de la dyslexie visuo-attentionnelle avec des résultats positifs de réduction des erreurs de lecture chez les enfants en ayant bénéficié (résultats qui devraient être publiés dans l’année).
Prix Humanité & urbanités
Remis à Elsa Boulet, 32 ans, docteur en sociologie (Université Lyon 2).
Son rapport scientifique porte sur « Maternité et santé au prisme des inégalités sociales ». Elle propose de conceptualiser la grossesse comme un travail à part entière et d’analyser la manière dont les institutions (État, institution hospitalière) et les inégalités sociales façonnent cette « production d’enfants », pour reprendre la formule d’A.-M. Devreux. La thèse se penche en particulier sur les inégalités femmes/hommes dans les domaines domestique, médical et professionnel ; sur les relations entre patientes et professionnelles de santé hospitalières ; sur les traitements différenciés à l’hôpital ; et sur l’effet des inégalités socio-économiques en termes de représentations et de pratiques sanitaires. Cette recherche interroge donc les multiples imbrications entre santé et société.
Prix Sciences et ingénierie
Jérémy Salaam, 28 ans, docteur en chimie (ENS de Lyon).
Il vient de terminer une année comme chercheur invité à l’Université d’Osaka après un post-doctorat au Laboratoire de Chimie de l’ENS de Lyon. Jérémy Salaam souhaite créer son entreprise et est accompagné par la SATT Pulsalys sur son projet. Son rapport scientifique porte sur les « Sondes moléculaires et agents de contraste à base de fer pour l’IRM ».
Prix Coup de Cœur 2022
Ce nouveaux prix (2e édition) ne récompense pas financièrement mais valorise des travaux de recherche prometteurs.
Anne-Lise Saive, 33 ans, chercheuse en Neurosciences Cognitives & Intelligence Artificielle (Centre de recherche en neurosciences de Lyon).
Elle est actuellement chercheuse à l’Institut Paul Bocuse. Sa recherche porte sur les mécanismes cognitifs et cérébraux de la perception olfactive et de la mémoire humaine, dans le but de proposer des outils innovants pour développer l’apprentissage et la créativité des étudiants et des experts du monde culinaire et réussir à identifier les signes précoces des troubles mentaux.
La cérémonie de remise
La cérémonie de remise des Prix de la Jeune Recherche s’est déroulée dans la soirée du 5 décembre, au Hangar du 1er Film de l’Institut Lumière.
Pour postuler à l'édition 2023
Retrouvez ici en ligne en actualité, fin avril, l'appel à candidature pour une clôture fin mai.
Contact : prixjeunerecherche(at)grandlyon.com
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thèses soutenues en 2021