Festival Coups de théâtre

Événement proposé depuis plus de 25 ans, Coups de Théâtres reflète à la fois l’éclectisme des talents étudiants et la volonté de l’Université Lyon 2 de soutenir leurs actions, en les accompagnant dans la réalisation de leurs idées, envies et en leur proposant ce tremplin vers le grand public. Le service culturel de l'Université Lumière Lyon 2 met donc à l’honneur la pratique du spectacle vivant étudiant sur le campus Porte des Alpes.

Après un appel à projets puis des auditions devant un jury composé de personnels de l’université et de professionnel.les du spectacle vivant, les étudiant.es vous présenteront leurs créations et reprises du 29 avril au 7 mai 2024 ! Laissez-vous surprendre et emporter par leurs créations !
 

Programmation

Sirène 2428 - 29 avril à 18h15 

2028, trois jeunes activistes de la Communauté du Compost se réunissent dans un hangar pour réfléchir à des solutions afin de sauver la planète. Suicide collectif ? Confiscation de la richesse et du pouvoir aux puissants ? Occupation des propriétés des plus gros pollueurs par des girafes et des antilopes ? Malgré leurs idées parfois fantasques, iels ne vont cependant pas assez loin au goût d'Ariel, femme-cabillaud qui tente, depuis l'année 2428 et avec l'aide de Gérald, l'abeille-psychologue-cyborg, de leur faire entrevoir un autre futur possible. Ce futur, c'est celui d'un monde où l'espèce humaine entre en symbiose avec les espèces animales et végétales, afin de préserver leur patrimoine génétique et ainsi d'empêcher leur extinction complète.

L’influence d’Ariel sur les trois adolescent·e·s suffira-t-elle à leur ouvrir les yeux ? En questionnant nos rapports à la nature, aux autres et à l'identité, cette pièce nous invite à un voyage temporel mêlant humour, poésie et étrangeté.
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Suzy Storck - 30 avril à 18h15 

Ce n’est pas un fait divers. Ce que raconte Magali Mougel à travers Suzy Storck est une réalité systémique. Réveiller, organiser, ranger. C’est Suzy Storck qui permet aux rouages de sa famille de tenir. Suzy, submergée par l’emprise et les violences au sein d’un couple hétérosexuel tente d’exprimer ce que c’est qu’être une femme à qui on assigne le rôle de mère dans notre société patriarcale. Ce que c’est de ne pas avoir le choix, de ne pas savoir qu’on a le choix. L’angoisse d’être mère, de ne pas vouloir d’enfant et d’y être forcée. À partir d’un schéma relationnel classique et valorisé nous désirons montrer ses dysfonctionnements.

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Nous serons bientôt chez nous tu ne seras plus seule - 2 mai à 18h15 

Nous serons bientôt ce que nous avons toujours rêvé de devenir. Ou bien nous serons nos rêves brûlés, violentés, nos rêves libérés. Elle a refusé le jour du mariage d’enfiler son propre spectre. Quand sonne l’heure du refus d’identification à la mariée, c’est l’ordre tout entier qui est assiégé. Des cendres d’une blanche robe, on subvertit un système pour en voir fleurir un autre. Que faire des restes de matière détériorée, comment composer et construire avec ?

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Cortège(s) - 3 mai à 18h15 

La nuit tombe sur une journée de grande manifestation. La scène est éclairée par le gyrophare bleu d’un camion de pompier. La foule forme un cercle tenu à distance. Les secouristes tentent de réanimer Marion, lycéenne. Sans succès.
La pièce se tisse à partir de cette scène inaugurale : le lieutenant Meurey est habitué à gérer ce genre de situations, mais Marion a l’âge de sa fille ; Viviane, la mère de Marion, va devoir affronter la tragédie ; le proviseur Amblard, qui rêve de partir à Arcachon, fait face au mouvement social ; les amies de Marion veulent honorer sa mémoire dans la lutte ; le secrétaire général de la Préfectoure de Police de Paris remet en question le sens de son engagement professionnel ; Reda, le petit-ami de Marion, se débat face au flot médiatique ; Charlotte, la journaliste engagée veut mettre en lumière cette affaire sans tomber dans le sensationnalisme. Comment se construire une identité sous l’oppression ? Comment convertir des vies-combats en cheminement créatif ?

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Anaglyphe d'une violence - 6 mai à 18h15

Au croisement de souvenirs et de rencontres, des profils se dessinent, marqués par les brûlures et le mépris d’une société qui les ignore.
Les personnage évoluent, se croisent, se perdent et se retrouvent ; à la recherche de leur corps et de leur voix. Entre fiction et réalité, ils nous racontent leur histoire avec sensibilité, doute et colère, en s’efforçant d’apprendre à vivre comme ça. Comment se construire une identité sous l’oppression ? Comment convertir des vies-combats en cheminement créatif ?
Si la violence est inévitablement là, il reste pourtant les voix et les corps pour creuser des océans qui crient « nous sommes là, nous resterons là ». Théâtre, danse et poésie sont autant d’armes que nous avons pour créer, à partir d’une matière-révolte inépuisable.

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Les combattantes de l'ombre - 7 mai à 18h15

Une étrange forme se crée sous un grand drap blanc. Comme de l’argile qui se module, les corps se rapprochent puis se sépare pour dessiner des statues. Petit à petit, ces statues prennent vie et nous racontent leurs histoires, leurs peurs, leurs envies… leurs vies de statut. Elles se libèrent de l’entrave de leur cocon de draps qui les gardaient prisonnières jusqu’alors. Vivantes, elles s’animent sous nos yeux et se libèrent de leurs socles. Mais que veulent-elles nous dire ?

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Nuit Polaire [ça existe ici les comètes ?] - 7 mai à 19h30

Au milieu de nulle part, là où il fait toujours nuit. 4 jeunes femmes sur l’océan, avec pour radeau un morceau de glace, espérant rejoindre un endroit qui les sauverait. Sous les étoiles, elles attendent, elles dérivent, mais surtout, elles ont froid.
Nuit Polaire [ça existe ici les comètes ?], est une création scénique et musicale librement adapté de Fondre de Guillaume Poix. Dans une atmosphère onirique et étrange, accompagnée d'une composition sonore originale, et une scénographie glaciale, on suit la traversée de ces quatre filles qui dérivent, dans la violence, l’amour, l’agacement, mais surtout dans le froid.

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