Comme chaque année, la Métropole de Lyon et la Ville de Lyon en partenariat avec l’Université de Lyon, ont décerné le Prix de la Jeune Recherche. Cette année, parmi les 21 candidatures présentées, trois lauréats ont ainsi été désignés, remportant chacun le prix de 5 000 euros pour honorer leurs travaux. Un quatrième projet a été mis à l’honneur en tant que « Coup de coeur du jury » :
Prix Bio santé et société
Remis à Concepcion SANCHEZ-CID TORRES, 30 ans, chercheuse en microbiologie et antibiorésistance.
Actuellement chercheuse postdoctorale en Écologie Microbienne et Antibiorésistance au sein du groupe « Environmental Microbial Genomics », à l’École Centrale de Lyon, en collaboration avec l’équipe « Bacterial Efflux and Environmental Resistance » à l’Université Claude Bernard Lyon 1, après une thèse-cifre en génie biologique réalisée à l’Université Claude Bernard Lyon 1 sous la direction de Timothy Vogel.
Sa recherche porte sur les conséquences de pollutions environnementales issues des activités humaines (anthropiques) sur la dispersion des résistances aux antibiotiques et le risque associé pour la santé humaine. La pollution environnementale pourrait induire le développement de nouvelles résistances aux antibiotiques chez les bactéries environnementales et la dissémination de ces résistances aux bactéries pathogènes pour l’homme. Sa recherche s’inscrit dans le contexte « One Health », une approche qui vise à étudier la santé dans sa globalité (santé humaine, environnementale et animale).
Prix Science et ingénierie
Remis à Samuel QUAEGEBEUR, 28 ans, titulaire d’une chaire de professeur junior à l’École centrale de Lyon
Actuellement en poste de chaire de professeur junior à l’École Centrale de Lyon, après une thèse-cifre réalisée au Laboratoire de Tribologie et Dynamique des Systèmes de l’École Centrale de Lyon sous la direction de Fabrice THOUVEREZ.
Il travaille sur le sujet des approches numériques et expérimentales pour l'innovation dans le domaine de la dynamique non linéaire des rotors et mène une recherche transversale qui combine à la fois la dynamique des structures, le contrôle vibratoire mais aussi la mécanique des fluides pour prédire et optimiser le comportement des avions de demain, dans une perspective de limitation de l’impact environnemental de l’aéronautique.
Prix Humanités et urbanité
Remis à Amélie DESCHAMPS, 28 ans, docteur en géographie et aménagement
Actuellement chercheuse en post-doctorat au sein d’un projet soutenu par l’Agence Nationale de la Recherche au sein de l’Université Gustave Eiffel visant à analyser la mise en œuvre de politiques d’aménagement durable à l’échelle des intercommunalités françaises, dans un contexte de renforcement des contraintes financières.
Elle a réalisé une thèse de doctorat en géographie et aménagement intitulée « Faire végétaliser l’espace public aux habitants : quelle participation pour quelle ville durable ? », au sein du laboratoire Environnement, Ville et Société (EVS UMR 5600) et dirigée par Mme Lise Bourdeau-Lepage.
Prix Coup de coeur du jury
Remis à Kim Larmier, 35 ans, Ingénieur de Recherche à IFP Énergies nouvelles
Actuellement, ingénieur de recherche à l’IFP Énergies nouvelles, il dédie l’essentiel de ses recherches à la valorisation des sucres issus de la biomasse en ressources pour l’industrie chimique, sujet d’intérêt sociétal majeur dans le domaine de la chimie. Il a réalisé sa thèse à l’IFPEN en collaboration avec le Laboratoire de Réactivité de Surface d’Ivry sur Seine, sous la direction de Hélène Pernot et Eric Marceau.
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